maho
et le commencement
Ce blog aurait pu être un espace personnel, recipient de mes propres pensées et experiences de la vie que j'aurai aimé partager avec bien de gens dans ce bas monde, malheureusement il ne sera helas que l'étal au grand public de ces pratiques immondes et desseperantes de ma ville qui ne sont que l'image regratable de ce systeme degeneré qui se regenere de periode en periode avec des muations horribles parfois prennant des proportions inhumaines......Il s'agit de cette ville de Saida de l'Ouest du Pays Algerie, pris en otage par des gens que je ne veux même pas les qualifier autrement je serai depaint d'une couleur politique et suspecté de subjectivité.Je ne veux que rapporter dans cet espace les chroniques disons "sociales" bien que je ne sais pas du tout quelle limite pourrrais je faire entre ce social et le politique.Chaque jour ou chaque evenement ou incident qui aurait marque les jours de cette ville, je le ramenerai dans cet espace même si je serai le seul dans ce monde à le lire car il me permettra d'avoir la conscience eveillée sinon de concession en concession on serait tous laminés et réduit au silence ................. mais passons que de dissertation...Je commencerai par l'evenement de la semaine écoulée. Une affaire de corruption en somme.....Le Directeur des Domaines de la Wilaya vient d'être piegé par un autre "fonctionnaire" pour une affaire d'acte de cession. Présentons tout d'abord les deux acteurs, du moins ceux qui sont sur scene. Le Directeur des Domaines le haut fonctrionnaire qui répresente son Minsitere et donc le gouvernement et puyisque il est désigné par décret présidentiel alors on dévine bien son importance dans ma ville, qui est chef lieu de toute une division du territoire du pays soit une Wilaya.
Ce fonctionnaire s'occupe de tout le patrimoine meuble et immeuble de l'état. Enfin je ne veux pas user de ces termes administratifs mais pour que tout le monde comprenne, il s'occupe de la cession des villas et autres constructions de valeurs que l'état cèdent d'une période à une autre au gré de changement de ministre et généralement à des prix insignifiant via à vis du marché immobilier. Les bénéficiaires indirects sont généralement les fonctionnaires qui les occupent à un nomment donné de leur promotion ou leur transfert. Je dis indirect car ces battisses sont reversées inéluctablement dans le marché à des prix beaucoup plus élevés mais seulement à 50% des cas. Quand au reste elles demeurent au mains de ces fonctionnaires à leur état initial c'est à dire avec l'aspect colonial de l'extérieur et menaçant ruine à l'intérieur car dépassant dans leur totalité le siècle d’age. De ce fait le bâti demeure inchangé et bloque toute tendance évolutive de villes et finissent par être morcelées bloquent carrément l’extension des centre des villes de l’Algérie, et l’exemple frappant la capitale Alger par excellence qui ceux veillant à la circulation routière s’étonne toujours pourquoi malgré les tunnels et autres plans de circulation Alger s’étouffe toujours quand il ne s’agit que des largeur des chaussée qui demeurent étroites et pratiquement impossible de les élargir. Pour ce faire il faut démolir et qui ose avoir le courage en absence de démocratie mais tout cela est une autre histoire et je vais risquer de m’entraîner dans la politique.Je disais alors que ce fonctionnaire Directeur ne s'occupe pas que de battisses mais aussi de tous le foncier de la Wilaya et si on sait par ailleurs que vers 70% du territoire des villes et villages du pays appartient d'une manière ou d'une autre à l'état, en d’autres lieux c’est une aubaine un facteur de taille pour un développement rapide et harmonieux puisque le prix du foncier peut être régulé par l’état et atténuer de la sorte le prix de l’immobilier, mais hélas ce n’est guère le cas en Algérie et c’est tout le contraire qui se passe. Ainsi ce qui explique ces créations de lotissements en fonction de nombre de fonctionnaires intéressés en utilisant des dizaines de formules légales Coopératives, lotissement social ???? !!! Allez comprendre cette aberration et j’en passe mais là aussi n’est pas l’objet de mon billet du jour. Je passe……….
Ainsi donc ce fonctionnaire malheureux s’est retrouvé face à un autre fonctionnaire et faisant tous deux le compte d’un autre fonctionnaire dit on, il se sont donnés en spectacle dans la ville dont l’un a du payer chère son inadvertance ou plutôt son manque de discernement puisqu’il s’est retrouvé tout bêtement entre les barreaux pour corruption. C’était en fin de journée que le fonctionnaire integre s’est présenté avec un pactole de 11 millions de centimes comme avance pour un pot de vin qui devait s’élever à 2 000 000.00 DA toujours dit on traquenard préparé par la police qui a du le surprendre dans son Bureau avec son fils et emmenés fers aux poignées.
On dit qu’il lui restait que quelques mois pour prendre sa retraite et voila traumatisé pour le reste de sa retraite.
Jugement de valeurs : certains condamnent, d’autres au contraire crient a la manipulation et la provocation du délit. Tout compte fait il y a certaines verités qui laissent pantois.
En effet le piégeur est un autre fonctionnaire qui lui aussi à la tête de tout le foncier de et une grande partie de l’immobilier de la ville voire de toute la wilaya et ne peut en aucune manière etre à l’abri d’un traquenard similaire. Il est Directeur de l’Agence Foncière de toute la wilaya. Parlons en.
Cette agence de wilaya est le regroupement de trois agences la première dont le siège est dans la ville s’occupait de tous le foncier de la ville de Saida et toutes les communes de la Wilaya, quant aux deux autres celles des deux banlieues de la ville de Saida. Allez y comprendre quelque chose. Ce regroupement ne date que de quelques mois au plus, on est arrivé maintenant à un super agence qui s’occupe du foncier de toutes la wilaya. Je dis s’occuper pour ne pas dire autre chose et surtout pas réguler, terme sous lequel est désigné officiellement et légalement l’objet de la création des ces agence dans tous le pays. Il n’y a pas un marché de foncier proprement dit pour prétendre le réguler. Rappelant que tout le gros du portefeuille foncier est aux mains de l’état, donc des fonctionnaires par direction concernées de wilaya interposées ( Domaine, Cadastre, Conservation Fponciere, DUC, DLEP , OPGI ) et autres services représentant de l’état- Administration comme Secrétaire général de Wilaya, Chef du Cabinet du Wali,Conseillers et Hommes protocoles du Wali et autres que la décence m’interdit de les citer et enfin et actuellement cette super Agence qui doit mettre en œuvre tous les vœux et souhaits de ceux qui précèdent. A l’origine ces agences étaient destinés surtout à permettre aux communes de gérer leur propre portefeuille foncier. Mais tout cela était à l’origine et à une époque quoique récente mais révolue.
Ces agences ont été toujours spécialisées dans ce qu’on appelle les ’’ lotissements sociaux ‘’. La formule est simple le terrain est acheté par un truffement de textes réglementaires généralement des instructions et des circulaires qui n’ont jamais force de lois, on peut en faire appel pour contourner une loi comme on peut ignorer pour soit disant respect de la même loi au même moment et au même lieux pour deux actions différentes. En pratique cela résume à peu près au schéma suivant :
Un fonctionnaire intéressé repère un terrain plus ou moins bien situé. Il contacte l’agence pour les démarches dites « d’acquisitions » Le DUC est associé car c’est lui que repose l’avis favorable de la création car ce terrain devait être à l’origine prévu pour une autre destination dans un Aménagement quelconque ou plan d’occupation ou tout autre instrument d’urbanisme. Un fois l’avis du DUC parfois on est obligé de se heurter à une resitance toujours interessée bien sur de la DHW géneralement que le cadre qui s’occupe du visa du pemis de lotir car le Directeur de l’hydraulique sauf rare exception ignore ce mange et n’y participe pas d’une manière effective parfois même la DTP s’ y associe quand un cadre là aussi flaire la chose mais d’une manière ou d’une autre si le lotissement prevoit un nombre consequent de lot, tout le monde est servi au passage. Mais quand il s’agit dun nombre réduit comme c’est le cas de ces années de disettes de terrain on fait appel à un fonctionnaire plus important pour user de toute son autorité au nom de du combat éternel contre la bureaucratie et le blocage de la relance économique et j’en passe sur la panoplie du programme du Président de la République ( !!!!مثواه الله طيب ) de la pour faire la collectes de tous les visas nécessaires et sans résistance. Ler haut fonctionnaire capable d’une telle autorité doit être de l’entourage immédiat du Wali, autorité suprême de la Wilaya, tel le Secrétaire Général de la Wilaya, le Chef de cabinet ou un conseiller important dans l’échiquier de la cour du Wali.
Enfin le dossier et pour simplifier atterrit sur le Bureau du Fonctionnaire Directeur des Domaines qui doit signer sur exécution d’un arrêté du Wali ou pas un acte dit de cession qui n’a jamais fait office d’acte de propriété mais en Algérie c’est du pareil au même tant que la propriété n’est pas sacrée donc pas protégée. En fait nous et ce que nous possédons, appartenons tous à l’Etat-Administration.
Le Directeur Domaines dispose de tout un arsenal de textes divers et une multitude de barèmes pour décider du prix de cession. Et selon, le terrain est cédé et peut toujours être servi et quelle manière messieurs puisque le prix spéculatif à la vente ne dépend que de lui.
C’est pour cette raison que le dit Directeur, notre directeur a du expliquer à la barre de l’audience du tribunal que l’argent avancé était celui d’un lot de terrain, sa part que devait lui écouler le Directeur de l’agence croyant que cette pratique est légale tellement répandue au point elle a fait tout un ravage dans ce pays ç tous les niveau de société qu’il faut des années pour réparer ne serait ce qu’une partie, quand bien même faut il l’arrêter ou croyait- il, notre malheureux directeur alléger le délit pour atténuer sa peine.
Une fois l’acte de cession signé et tous les accords tacites et autres conclue, le Directeur de la super agence met œuvre l’opération de courtage de sorte aucun nom des fonctionnaires-interessés ne figurent sur aucun reçu de versement ni acte de vente. Et le tout est joué.
Bien sûr je ne vais pas m’étaler sur l’aspect moral de toutes ces pratiques car, la morale j’ose penser qu’elle est chose toute relative car notre Directeur-Domaine doit vivre une révolte dans sa cellule en se disant, justice serait réellement faite si tout le monde serait jugé, et le jugement de ces actes serait la règle et non pas l’exception comme il a été dans son cas. Et en effet je rejoins sa sa pensée et sa révolte car dans ma ville, ce directeur n’est vraiment pas le bon exemple pur une autre « opération mains propres ». Toute la population sourit et ri tout haut en se disant que ce pauvre malheureux n’a fait l’objet qu’une d’une inhumaine manipulation. Je dis inhumaine car celui qui n’a pas hésité à faire pleurer toute une famille, n’était surtout pas motivé par un altruiste sentiment.
On dit alors que la manipulation tenait son origine d’ une pure et dure vengeance d’un cadre qui a voulu s’accaparer une villa bien de l’état, et que ce directeur des domaines a refusé de marcher de peur d’être poursuivi un jour comme il a été le cas d’autres directeurs de domaines. Dit on alors…..
Mais qu’elle soit vraie ou fausse cette information, personne dit on toujours, ne peut nier ni contredire les informations sur un autre directeur qui s’occupait alors du développement de la ville transféré depuis à une autre wilaya pour faire taire les journaux qui ont du faire étalage de la vie de roi qu’il menait au su et au vu de tout le monde. Un commis d’état d’un wilaya presque déshéritée ( aucun investissement createur depuis plus de 15 ans) se permet de passer ses vacances, tenez vous bien à Charm Cheikh lier de villégiature des grands de ce monde.Et j’en passe ………Ce directeur est celui du Logement et des équipements de la Wilaya de Saida.
J’y reviendrai sûrement pour du développement qu’il devait s’en occuper, et qui doit en fait en rendre compte car ses vacances m’importe peu.
